La graine qui essaime semblable au blanc flocon La feuille qui vole au vent en ignorant la cime La note qui s’évade hors de l’instrument Le pauvre malheureux quittant son domicile La blanche marguerite qu’effeuillent deux doigts sensibles Le sable qui s’écoule toutes les pierres qui roulent Et les mots du poème errent sans cible