Le plaisir de la chair est un feu dévorant Qui vous brûle dans l’âme et vous laisse pantelant Tantôt ce sont les mains qui versent des onguents Tantôt c’est une langue qui passe comme un gant
C’est un baiser sur l’œil ou sur le bleu d’une veine Un mélange d’haleine qui descend jusqu’à l’aine C’est la vague soudaine qui monte et qui descend C’est la vision obscène de deux corps indécents
C’est la bouche qui mord qui dit oui et consent C’est dans l’acte d’amour des encore gémissants C’est la caresse intime qui répond au désir
C’est l’onde qui survient en réponse au plaisir C’est le corps mis a nu objet de convoitise Deux mains comme des flammes dix doigts qui électrisent