Les branches chargés de feuilles des plantes volubiles Se déplacent dans l’air ainsi que des reptiles Comme on voit dans les bals se trémousser les filles On perçoit les anneaux qui tintent à leurs chevilles
Le vent joueur de flûte qui fait danser les feuilles Et voler les cheveux et s’enrouler les robes Sur le mode mineur rapporte les paroles Et les conversations de ces langues bifides
De ses serpents dressés au corps d’annélides Les éclats métalliques l’éclair des pierreries Des doigts chargés de bagues des dos couvert d’écailles Des vibrants serpentins dont le ciel suit la mue