Les cafés éclairés au néon sentent l’anis Les vagues déferlent ivres et s’écroulent une à une Péniblement comme si elles vomissaient du sable L’océan s’écroule et s’agite dans un sommeil Ou remue des cailloux Des brouettes de linge lessivé par la houle Sont déchargés à même le sol Un léger vent du sud fait frissonner les palmes