Depuis toujours les pauvres des riches sont le jouet Excités tels des fauves par le claquement du fouet L’écume aux lèvres telle des vagues meurtrières Ils doivent s’entre-tuer pour vaincre la misère
Tout heureux d’obéir à des hommes de sciences Une laisse et un collier leur servant de conscience Ils se cachent du soleil pour plaire aux médecins Crachant et s’insultant le regard assassin