L’automne avec ses ors ses cuivres qui résonnent Et sous l’archet du vent ses violons qui frissonnent Sa lumière qui joue dans les feuilles qui jonglent Ou bien qui fondent en larmes sensibles comme des cordes Que l’on pince du doigt ou qu’on gratte de l’ongle L’orchestre aux mille voix que la nature accorde
Symphonie de couleurs que la musique rassemble Quand les arbres en forêt se mettent à jouer ensemble Quand le brillant orchestre exerce sa magie Nous sommes comme un enfant qui découvre à portée Les touches de couleurs d’un manège enchanté Exit les regrets reste la nostalgie