Plutôt que voir ton nom dans un ultime recueil De poésies gnangnan que personne ne lit Avant que l'on m'enterre avant que je succombe Que sur mon corps meurtri on sonne l'hallali
Avant de trouver grâce à tes yeux toi que j’aime Dont j’ai cru être aimé la suite prouva que non Que mon esprit s’envole haut par delà la tombe Que les savants critiques ne découvrent mon nom
Juste après que la terre ne recouvre mon cercueil J’irai écrire ton nom en grosses lettres à la bombe En caractères indéchiffrables tout un poème
Sur un pont un mur sale déjà couvert de tags D’une lointaine banlieue ou dans un terrain vague Voir sur le bord d’une plage où se meurent les vagues