Ma main caresse à plat la barbe hirsute des orges Toute la plaine ondule comme s’agite l’océan Attisés par le vent qui souffle comme une forge Tels des charbons ardents dedans un brasero Telle une robe de gitane dansant le boléro Écarlates comme la cape mouvante du torero Comme le sang qui ruisselle sur le dos du taureau Les rouges coquelicots étalent leur corolle