L'automne c'est la saison où l'on pleure les morts A chaudes larmes avec des fleurs et en prélude Les arbres se colorent de brun de rouge et d'or Où l'on pleure le soleil qui se noient dans les brumes Des folles nuits de tempêtes toutes peuplées de fantômes Des frissons qui vous secouent des pieds à la tête Comme tous les ans on ne compte plus les guerres absurdes Cruelles abominables qu'entraîne la soif de l'or