Tassés dans les transports ballottés sur les sièges à lire les titres des journaux pour se distraire Le plus souvent debout serrés l’un contre l’autre à transpirer à respirer les parfums forts
Des autres usagers et autres émanations Moins agréables que cause la transpiration Des heures des jours passées dans l’inconfort des trains Avec le monde qui vous pousse vers la sortie
Vous porte vers le quai vous heurte et vous bouscule Pour que vous avanciez plus vite en vous pressant Parqués comme du bétail muets sourds ahuris Nous qui montrons une âme vertueuse et qui sourit