Souvent les pages blanches abritent de noirs desseins Dans un paysage d’encre conspirent les assassins Comme les mauvaises pensées y volent en essaim Les nuits sont agitées creusés les traversins
Victimes et bourreaux hantent les lieux malsains Où l’on verse le sang où l’on boit de l’alcool Des tasses de café des demis sans faux col Et parmi les victimes toutes ne sont pas des saints
On lit les séries noires pour ce faire un dessin Comme on boit du café pour garder l’esprit sain Et pour voir le héros qui poursuit l’assassin Terrasser le serpent qui se cache dans son sein