La nature au printemps c’est un flot de vers tendres Sur des rameaux où des oiseaux se font entendre De celui qui dit, je c’est l’image rêvée Le portrait d’un poète qui joue avec les lettres
L’automne vu dans l’encadrement d’une fenêtre Devient l’auto portrait d’un être vieillissant Ce qui était un jeu devient une corvée Ce sont des arbres morts dont on voit le squelette
Les feuilles abandonnées en vrac sur le sol Ont été dispersées aux vents façon puzzle