J’utilise des mots malléables comme la glaise Dont les couleurs résistent au soleil et au temps Ton cou souple et gracile devient un col de cygne Il ne m’est pas indifférent quand il s’incline
Pour déposer ta tête au creux de mon épaule Pour peindre les rougeurs qui colorent tes joues Dans la douceur de juin je suis aller cueillir Dans le jardin des roses, riche en métamorphose
La rose, que rafraîchit la rosée du matin Et pour peindre tes lèvres si semblable à la fraise Je suis aller chercher avec mes yeux rêveurs
En méditerranée dans une eau aigue-marine Comme un pêcheur de perles soufflant par les narines Deux branches de corail venues des profondeurs