La route monte en lacets à plus de sept pour-cent La pente devenue raide l’effort est saisissant Armés de leur courage et le cœur palpitant Les hommes montent avec peine et le souffle haletant
Malgré leurs beaux vélos et de bons mécanismes Les kilomètres longs usent les organismes Le peloton s’étire les coureurs sur la route Les maillots grands ouverts transpirent à grosses gouttes
Les muscles se contractent et les masques grimacent Les jambes se font lourdes et arrivent des crampes Les organismes souffrent le sang bourdonne aux tempes
Les grimpeurs affutés en tête caracolent Et les meilleurs d’entre eux attaquent dans le col Des coureurs attardés se trainent comme des limaces