Soumise à la dureté d’un monde fait par les hommes Dominé par l’argent imbécile et cruel Où l’enfance est gâchée où règne la souffrance Quand la vie est un bien et la mort un commerce
Blessée sans trouver de réponses à ses questions Le cœur de la femme sonne toujours l’alarme La force lui fait défaut qu’il faut pour prendre une arme Ses sentiments bafoués elle tombe en démence
Sa raison bousculée n’encaisse plus les chocs Déjà fluette sa voix brisée par l’émotion Renonce à s’exprimer se mure dans le silence
Une boule étouffante comprime ses vaisseaux Son cœur serré comme dans un étau suffoque Sans retenu ses larmes coulent d’abondance