Ne pensant qu’à aimer plutôt qu’à consommer La musique divine brûle sans se consumer Tel un buisson ardent le cœur si bien nommé Quand c’est la première fois qu’il se met à aimer
Comme se consume une buche au milieu d’un brasier Dix doigts tels des flammes embrasent le clavier L’atmosphère se réchauffe autour de l’instrument C’est un feu d’artifice c’est un enchantement
Les sourires renaissent les visages s’illuminent Les âmes souffrantes refont le plein de vitamines Les notes pétarades sous les doigts de l’artiste
Qu’importe comme elles fleurissent bleues ou roses gaies ou tristes C’est une métamorphose à laquelle on assiste Les sons se suivent s’enchaînent comme dans une réussite