Les belles se peignaient blondes au château de Schönbrunn Les hommes qui passaient portaient des bas de soie Peut-être que les femmes se le disaient tout bas Et qu’elles riaient entre elles frémissant d’être brune
A Vienne tout comme ailleurs les femmes rêvent d’amour D’un jeune homme charmant qui leur fasse la cour Qui ne prennent pas les femmes pour des marionnettes Et sache se comporter comme un mari honnête
Un prince un gentleman dont elle serait la muse Car toute seule on s’ennuie mais à deux on s’amuse Le soir aller danser vêtue comme Cendrillon
Que la vie soit une valse une suite de tourbillons La danse délie les corps mais aussi les esprits Et quand elles vont au bal toutes les viennoises rient