Le plus souvent elles sont pareilles aux blancs nuages Qui fleurissent dans le ciel aux beaux jours en été Elles voyagent en silence liées aux mats qui balancent D’autres tels ces ballons retenus par un fil Par une main d’enfant sortent les jours de fête Gonflés à l’air ou à l’hélium gros bibendums Il en existe des bleus des rouges des jaunes des verts Des couleurs qui en jettent un régal pour l’œil Certaines périssent éclatent tombent sur un écueil Ou partent au gré du vent dans toutes les directions Le plus souvent par jeu ou bien par distraction Ou qui par accidents comme une âme montent au ciel Et d’autres enfin semblables à ces pétales de fleurs Que l’on essaime petits poèmes partent au vent