Quand celle que l’on aime en voyage est partie Celle qui tant ressemble aux anges du paradis Elle dont les beaux yeux bleus étincelants miroirs Ainsi que deux flambeaux éclairent la nuit noire
Celle qui donne sa bouche et son corps à baiser Qui transforme votre couche ainsi qu’un champ de blés Ressemble après l’orage. Celle dont la peau mouillée Est brillante comme l’herbe qui reçoit la rosée
Celle dont l’arrivée cause des palpitations Celle dont le départ est cause de souffrance Cette dont l’inconstance vous jette dans les transes Celle que tout désigne source d’inspiration
Ce langage de folie pour qui l’âme s’enflamme S’appelle poésie par nature si jolie