Détaché de ta matrice, tu échappes Faiblement des premiers cris de présence. Survenant l’ouverture de tes yeux aptes à te faire marcher pour empoigner l’anse.
Tu commences à écouter les plus âgés Pour leur livrer un gla gla qui t’est personnel. Tu sens déjà que la vie va te demander Des efforts croissants, et tu ébats des ailes.
Voilà, tu vis comme les autres sans ton pot Et passant les belles années de ton bonheur Où on ne te demande que des beaux mots Relevant le défi des hâtives erreurs.
Te distinguant par des actions de refus, Face aux étreintes causées par les fléaux Qui peuvent conduire ta vie dans un rebut. Toi! qui sera vaillant et parmi les plus beaux.
Tu franchis l’étape de l’adolescence Dans un combat puissant vers la lumière. Chaque matin levant tu croises l’essence Consciemment dans cette noirceur qui erre.
Parmi une maturité dans ton travail, Soignant ton intelligence, tu oeuvres bien. Tu agis, vivant, comme guidé par un rail Te conduisant dans les terres de ton chemin.
Passant la moitié de ta vie active, Prenant du repos dans ton pays éloigné. Contemplant les formes célestes, passives Soudant ta profondeur, rendue immaculée.
Commandé par une fin plus que certaine, Tu ouvres cette porte immortalisée. Dernier instant: remontent tes plaisirs lointains, En vue d’un retour nouveau, tu t’es préparé.
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