J’envie ceux qui parlent, qui peuvent dire les mots Les mots justes que l’on sent, que l’on n’apprend pas Les mots de la répartie, de la révolte Les mots qui te défendent, que l’on envie Les mots de la colère, du ressenti, de l’amitié et de l’amour Toi qui donnais tant, pour être aimé, reconnu Tu es sans défense, la vie te submerge, t’envahit As-tu tort d’espérer, de grandir, d’ouvrir les yeux Tu te dis que tu n’y arriveras pas, Que ce que tu attendais est vain Tes convictions s’étiolent,l’espoir fuit au moment de vérité Tu funambules, acrobate de la vie Entre espoir et renoncement
L’envie de laisser tomber est toujours là, tapie Puis bascule du côté du désespoir, de l’obscurité, Du renoncement Pourquoi? Les mots seuls peuvent le dire Tes mots qui manquaient. Les mots qui font mal Les mots qui humilient! Qui t’humilient! Entre marée haute et marée basse