Vos
poèmes

De nature gaie et confiante
Quelques civilités je tente
Espérant trouver une lueur.

J’offre un regard, un sourire,
Qui me renvoient avec plaisir
De l’amabilité, de la sympathie.

Ceux qui ont une âme de robot
Ne réfléchissent jamais d’écho
Puisque orphelins de tout organe.

Lorsque la figure se paralyse,
Elle grimace et parfois méprise
Par la voix d’une laide phrase.

A ceux là je donnais une valeur
Pouvant créer des liens forgeurs
Croyant être entouré d’humains.

Leur corps est sur Terre,
Leur esprit est sur Saturne,
Leur cœur sec est la Lune.

Taciturnes, vos regards tuent.
Glaciales, vos têtes de statue
Parfois n’ont qu’un joli visage.


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La Seyne, lundi 14 novembre 2016.