Le soleil se penche sur la colline. Le ciel enfile son écharpe hyaline Où se dissimule la lueur du soir Teintée de flammettes de moire.
Les étoiles gardent leur distance, Ne présentent pas leur déférence. Le vent bienveillant tourne le dos, S'en retourne vers d'autres flots.
La voilure s'enroule sur ses désirs. L'espérance jette l'ancre du navire. Tout en haut du mât de la longévité Un indésirable rapace s'est invité,
L'oiseau de mauvais augure s'endort, Là, juché sur le dernier de ses sorts. Cette nuit sera la dernière, éternelle. La carène s'enfonce dans l'irrationnel.
Dans les ténèbres se noie le souvenir, La mémoire n'arrive plus à le maintenir, Il rejoint les étendues de l'indifférence. Le bateau coule et tire sa révérence...