Le vent est doux et il amène un bel été. Le soleil prodigue le bonheur d’un coup d’épée. L’humanité s’en réjouit mais pas moi, c’est sûr. Le solstice a déclaré la guerre et l’usure. On sent, on voit que doucement les feuilles rougissent. Le vent fait s’évader les odeurs qui brouissent. L’été gît, meurt et enfin laisse place à l’automne. C’est Beau au début mais novembre est monotone. Il fait nuit, on a froid mais l’hiver n’est pas là. Décembre par son manteau nous fait croire qu’il est là. Père NoëL, biensûr tu es là et tu existes. Dans la neige on t’attend, on a tracé la piste. Après le sapin on pensera au printemps. Il est loin mais si près car l’on domine le temps. Le temps a passé et voilà presque l’été. C’est le printemps, on peut sur lui compter. Les gens se réjouissent, ils sont sur la bonne piste. Moi, je ne me réjouis pas, je pense au solstice.
