Assis au milieu de l’hiver, J’attends l’arrivée de l’été. Le froid nous emmène en enfer. Moi, j’ai de quoi me réchauffer. Humant cette brassée de rêves, Je change ce froid en passé. Je goûte cette chaude trêve, Mère de ce soleil imploré. Cette neige devient univers. Un astre, de ce flocon nait. Je me transforme en Gulliver. J’observe cette voie lactée. Pourtant, j’ai les yeux grands ouverts. Et cette fleur va se faner. Je te dis à bientôt hiver, Bonjour, émissaire de l’été.