A ma chère Irma
J'écris ici mon tout premier sonnet,
A une très chère, à ma bonne amie;
Ainsi c'est vous qui m'y avez poussé
Par vos malices, vos belles manies.
Vous êtes celle qui avait cette chance,
D'ainsi savourer de vos yeux délicats,
Brillants de désirs pêcheurs d'insouciance,
Cette œuvre dédiée juste pour vous par moi.
Vous, oiseau devin descendu de ces doux cieux,
Bel ange qui croyait aux astres de lubies,
Sachez que je vous trouve si rare et vertueux.
Prenez donc tout de moi, même ma sympathie,
Vous la demoiselle aux idées si engagées,
Vous êtes une personne que je respecte.
Que j'ai adoré après deux courtes gorgées,
J'aurai du céder avant pour être honnête,
Mais vous m'inspirer de tant, tant à votre mie,
Vous qui avez bien vécu dans une autre époque.
Je vous envie ma dame, votre compagnie,
Votre gaité, et votre âge dont je me moque,
Vous, oiseau de bonne augure qui me ravie,
Destin qui me transforme et me charme déjà.
C'est donc deux sonnets de mille et un vers de nuit,
Éloge d'un homme pour une chère Irma,
Un nom me faisant penser aux cheveux d'Orion.
Oui, je vous imagine douce, frisée, et belle;
Mais là, doit se terminer ma déclaration,
En espérant avoir séduit Irma ma belle.