Rentra dans la valse aux douleurs, En sortit par des blessures. Des pétales sans les couleurs, Ces flammes brûlantes à l'usure Les ont meurtri par tant d'aigreurs. Je l'ai connu à ma mesure, Côtoyant ses suaves humeurs, Cette plante devenue une armure.
Elle est entrée sans une larme Dans cette foule de grands fous Qui se posaient avec leurs armes En proie à manger un faux loup. Ils se battaient sans aucun charme ; Lui lançant quelques vains cailloux, Et lui tirant leur vieille alarme ; Que diables pour un cœur si doux!
Farce et amusante scénette Elle riait contre par actions Toujours lentes en belle fleurette. Elle essayait en copiant lions, Tigres, couguars et autres bêtes ; Et de toute son attention, Tentait d'éteindre l'allumette, Son bouton sous machination.
C'est cette danse de pantins, De marionnettes, cet enfer, Qu'elle dit n'être plus le sien. Y mettre un pas valut si cher, Chaque geste changé en rien, En délicieux repas desserts. Elle ne veux donc plus être chien, Mais être forte, libre et fière.
Ne soyez donc naïf en sachant Qu'il ne faut pénétrer ce lieu, Manège maudit et tournant, A défaire et perdre vos yeux. Ce spectacle est ainsi violent, Par ces mouvements laborieux, A déconseiller aux enfants : Ne jouez donc plus avec le feu.