Ô ciel! Ô toi, l’étoilé! Ô, Seigneur céleste! Votre eau, Je la bois, admiratif, me désaltérant dans vos sceaux; Vos océans qui ne sont pour moi, qu’un abreuvoir cosmique, Une source naturelle où je tire tout mon comique, Toutes mes joies et espérances, toutes mes folies!
De quoi êtes donc vous fait? Ô corpuscules de magie! Poussières et grandeurs, qui nous sont inconnues, Interrogations mystiques et existentielles à votre vue… Cette immensité aussi charmeuse que vos beautés! Et le ciel n’est rien sans vous; vous, la belle rosée!
Telle un Champs de blé, qui, poussant sur l’univers, Traverse l’espace temps, à la croisée des comètes. Vous, qui savez si bien inspiré l’esprit des poètes… Et vous, qui prenez temps de grandir en lumière, Je ne sais ce que vous nous réservez, mais je crois,
De toute ma foi, en ôtant la croix, que notre avenir, Ensemble, sera grand… alors prenez soin de votre lyre, Instrument du soir qui nous berce, et ferme nos yeux, Si délicatement; une noblesse rare qui unit les deux: L’espoir en nos rêves et le renouveau de la voie.
