Dansez peuple!
Un, deux, trois, puis cent!
Que vous êtes beaux!
Ô Peuples si charmants
En liesse et en écho.
Faites comme les fous,
Dansez jusqu’à la mort,
Puis criez avec les loups,
En attendant le grand port.
Qu’une mouche vous pique,
Et vous amène au zèle,
En joies jusqu’en Afrique,
Vous portant de ses ailes!
Ô peuple à l’unisson,
Faites sonner vos voix,
Remuez donc vos bras longs,
Que tout ceci aboie!
Nous voulons que du rythme,
La musique et ces pas,
Les oiseaux et leurs cimes,
Car tout doit être en joie.
Que les beaux gens nous viennent,
Que les bêtes s’allient,
Se rassemblent en chaine,
Et qu’ils se font amis.
Dansez donc tous, toujours,
Que l’on arrête rien,
Ni même ce tambour,
Tout l’amour, tous ces liens.
Dansez encore, j’aime,
J’aime ces têtes fêlés,
Vous qui dansez indemnes,
Jusqu’à la nuit grisés.
Je suis fou comme vous,
En tout cas j’aimerai,
J’adorerai, j’avoue,
Vous que je regardais.
