Petit lutin des prés et de mes rêves, Habitant ma forêt si protégée, Qu'as-tu encore recueilli sans trêves? J'attends de toi les trèfles de la fée. Ceux sont ces pétales vertes et si rares Qui me font tellement du bien au cœur. Ces quatre folioles qui nous transforment En un homme de don, en âme sœur.
Fais attention à sa belle végétation, Tu pourrais alors annihiler son pouvoir, Sa magie, et mes merveilleuses sensations Lorsque je la tiendrait avec tout plein d'espoir. Au bout de mes doigts rescapés, la touchant Tendrement comme pour la première fois, J'éprouverai des émotions sûrement, Toutefois lesquelles? Je n'ai pas le choix.
Je dois attendre serein tel un ruisseau, En calme et patient d'atteindre l'océan, Abritant Poséidon et ses sirènes d'eau, Qui lui chanteront avec joie en dansant, La poésie de la mer et les échos Des coraux rouges et multicolores. Bruits et ménages de quelques bateaux Ne seront que de murmures silences,
Car il paraît que la grande patience, A chercher cette herbe des fourrages, Nous offre souvent non pas des mirages, Mais une douce musique de chance. Je prendrai alors les risques, cette audace De rentrer dans ce bois aux plantes tant vivaces Et vivifiantes, pour ramasser dans l'été, L'étoile aux vertes pétales de pureté.