La fleur qui éclot au printemps Émerveille l’œil de l’enfant. Celui-ci exerce sa jeunesse Avec amplitude et sagesse. Il ne regarde pas le temps passé. Il regarde juste son immobilité. En se mettant au soleil, Il naît et renaît et alors s’éveille. Il quitte tous les deuils du monde Pour repousser chaque seconde. Puis il se met à jouer à des jeux Que les adultes appellent dangereux. Mais l’enfant s’y presse Car son devoir, c’est la jeunesse.