Plaidoyer des Souvenances
Bâti à la force de leurs bras, un empire.
En ces murs, le repos à nu, leur sanctuaire.
Une province cachée des nations vampires.
Où nulle part ailleurs, ils ne sauraient s'assoupir.
Contrée où les stryges sont douées statuaires.
Ils s'immergent d'épitaphes des ossuaires.
Ils chantent pouvoir se soustraire aux ossuaires.
Les irraisonnés, quittent sans garde l'empire.
De leurs bustes, je crains d'être le statuaire.
Leurs simulacres hanteront un sanctuaire.
Le glas m’attend, si je ne les sens s'assoupir.
Mes cabales, en l'obscur, se sacrent vampires.
Je les sais, les grandes apothéoses, vampires.
Chacune a sa part reposant à l'ossuaire.
J'attendis ces citadelles pour m'assoupir.
La société des hommes de nuit est l'empire.
C'est en étant roublards qu'ils sont un sanctuaire.
Pour sculpter mon siècle, je cherche un statuaire.
On déniche, aux bastions, les meilleurs statuaires.
Ils se donnent tous pour toutes défaites, les vampires.
Des héros, le sacrifice est le sanctuaire.
Nous y serons, tous ou jamais, à l'ossuaire.
Les morts-vivants, au domaine, fondent l'empire.
Seulement ces chers pionniers savent s'assoupir.
La douceur d'une goule qui veut s'assoupir.
Pour cet art, il n'est de valable statuaire.
Le vif pandémique jette à bas notre empire.
Une aria noble s'élève du sanctuaire.
Le peuple aimera l'amour dans ses ossuaires.
L'autel limpide où s'abreuveront les vampires.
La soif apprit à s'abandonner aux vampires.
Hors des cités, je ne devrai plus m'assoupir.
Éternel, j'en verrai trop gorger l'ossuaire.
Je me rappellerai, car je suis statuaire.
Mes frères, vous êtes mon dernier sanctuaire.
Nous sommes le cénacle du mythique empire.
Ne perdez pas l’empire et restez sanctuaires.
Buvez mes vampires, jusqu’à vous assoupir.
Gardez, statuaires, mémoire d’ossuaires.