J’en mange, des coups de poings, Comme des coups de freins Retournés et des tacles Qui sentiraient les débâcles Des décennies sans âge.. Des traces de freinages Pas comme celles, publiques Qu’on trouve chez les coiffeurs A trente centimes la peur. Non, la rigueur des pudiques Celle qui vous laisse hagard, Insomnie à traîner dans les bars
A la manière des brigands Ceux qui prennent pas de gants, Et qui laissent de la place Entre l’envie et la menace Pour de l’absence et du vide. A croire qu’un bide Ça peut tout permettre, Même de les envoyer paître. Sinon, évoque ton ventre Pour un enfant, tendre Ou un slash de coutelas Peut être on mérite plus ça ?
T’imagines pas que je crois Que tout est pour toi, Je ne suis plus possédé, De çà, je veux plus parler. On ne mérite pas l’échafaud, Et tout ce qui n’est pas beau Perds quand même l’équilibre Sur ce qui nous enivre. Envie de suite, ou plus tard C’est quand même un espoir Synchronisons nos turbines Ça court-circuitera les épines
Sur du lisier, sous des cils De l’appétit ou… du style, Je sais qu’on peut trouver Pas besoin de chercher Faut se rendre à l’évidence. Tremblant à défaut d’essence Foutre le feu au souvenir Hélas les cendres savent fuir. L’amertume devient passagère Lorsque les villes où on erre S’éloignent en kilomètres Des anciennes à re-naître.