Il marche sous la pluie battante Son coeur palpite au son de la pluie. Seul,il marche dans la nuit frappante, Ses pas brisent le bruit sourd de la nuit.
Tourmenté,il erre dans les landes de l'esprit. Accablé,il recherche l'ultime symphonie Qui fera vibrer les âmes au son de l'harmonie, Car il vit pour sa musique au son de l'infini.
Sous ses doigts,avec rage l'archer magnifit Ce qui ne devait être qu'une simple mélodie. Sous ses cordes hérissées,le violon frémit, Redonnant son ardeur au musicien maudit.
Les notes s'impriment du souffle de sa vie, Car de sa musique,le musicien revit. Déployant ses ailes,le phénix s'anoblit Berçant nos âmes du dernier de ses cris.