Il est de la race des parenthèses De couleur douteuse Des lassitudes à dos de chameau Comme un bon alcool qui,c'est pas de sa faute Est arrivé au bout de la lie. Il sent le chien mouillé,perdu, Son verbe luisant à poil sans honte Fait le trottoir cul-sec,à titre gracieux. Son jambon- beurre tout le temps en promenade Pourvu qu'il y ait un sens à tout ça, Dérange les cent à l'heure de la connerie, Tient la main des avions qui se croient déjà la-haut, Pour traverser la vie à l'allure des artisans!
Chacuns de ses printemps sans le sou Qui flaire le y'a bon de la rencontre Abrège la nuit Des fausses couches et des molles saisons, Casse la gueule aux jours les plus longs, Sourit au hasard, A la mode rétrosse des chiens sans laisse, Passe à côté du verbe mourir Comme s'il n'existait pas Même si,surtout si celui-là est de bonne famille, Se ballade à travers chants sur la bonne voie Des nouveaux chemins à faire Avec des regards qui passe-partout Sans ce faire oblitérer le portrait...
La parole enfin en vacances Sans oublier Les gestes de tous les jours,c'est pas pareil! Tu vas comment?