Sous un ciel doré, D'une infinie beauté, Soufflait une brise Douce et exquise. La lente valse blanche Tombait à mes pieds En un manteau de neige Rieuse et glacée Qu'il me plaisait de voir. La chaleur en mon coeur Grandissait avec le spectacle De cette terre habillée D'une pure et fragile merveille. Le ciel, dans sa luminosité jaune, Devait penser être Le seul témoin de ce bonheur. Pourtant, j'étais là, Je voyais, je sentais Et j'entendais. Et quand vint la noirceur Et que la magie se fut envolée, Brisée à jamais, Je partis.