Souvent dans les navires, qui traversent les houles Les violents capitaines, orateurs passionnés Déclament s'adressant à leur débiles foules "Gardez votre vigueur, et restez affamés !"
Les hommes d'équipages, pauvres pantins naïfs De crainte d'attirer les foudres du vieux fou Ne gardent dans le ventre que les cris plaintifs Fatigués de satisfaire, les crises du grand gourou
Mais un jour le navire, quittera la tempête Atteignant les eaux douces, au doux parfum de fête Préparant le fétiche, à quitter l'équipage
Et les foules blessées, elles naguère si stupides Déchireront le masque du prêcheur perfide Sauvant le grand navire, de l'étouffant naufrage