Une nymphe, vénérable créature sacrée A dans l'aurore rosée, vénéré la beauté De la poésie, éternelle mélodie Bercée par la lyre, et les notes infinies
Des océans de glaces, jusqu'aux contrées lointaines Oyant telle ballade, créatures et sirènes Dérobées de leur âmes, par le chant apaisées Admirant les cieux, et les horizons dorés
Le poète est l'ensorceleur, l'invulnérable Domptant l'humanité, créature redoutable Se riant de l'inculte, il entraîne les plus las
Hué par tous les lâches, indolent il surpasse, Aucun jour ne meurt, sans que ce sorcier ne trace Les routes infinies, menant vers l'au delà