Toute ma jeunesse, cet infâme animal Tournoyant dans les cieux, m'épiant si fébrile A trouvé, dans mes yeux, le virus idéal Le remède, le poison, de mon talon d'Achille
Me voilà renversé, gisant dans la poussière Impuissant, le regarde reprendre son envol Qui traversant les cieux, et défiant Eole Ne cesse de me narguer, en déchirant les airs
Et qui sauras un jour, me trouver l'élixir ? La potion, la clé, de mon terrible tourment Qui vaincra l'infâme, et son humiliante satire Qui me donnera la force, de détourner les vents
Oh non ! il est lâche le cadavre immortel ! Ses ailes sont de fer et son coeur est d'acier De mon âme il a fait, une statue rouillée Qui hantera mon corps, vers le gouffre éternel