O poète pourquoi t’obstines-tu ? Ne le vois-tu pas, ton cœur meurtri n’aime plus Lui s’est reconstruit, toi qui gardes ta vertu Refusant de l’admettre, te sachant vaincu.
Ton cœur n’en veut pas, et ton esprit s’est enfuit Pourquoi ne cesses-tu pas cependant d’écrire Tes mauvais poèmes sur cet amour détruit Qui des autres ne peut entraîner que le rire.
Pour la littérature et surtout ton bonheur Cesse donc cela, tu n’y auras que des heurts Avec toi et ceux qui aiment la poésie.
Mais rêveur tu es trop fier, croyant ton talent Sachant que tu n’es rien. Jamais tu n’es brillant Pour toi et les autres, cesse ta fantaisie