Disparaitre n'est pas mourir, Ni deuil à porter, ni tombe à fleurir Juste une absence. Des souvenirs... Et cette attente insuportable qui me fait souffrir.
Tantôt l'espoir est là me tient, tenace. Tantôt il s'en va, s'évanouit brusquement. Silence.Ta voix s'est tue, plus de combat, plus la peine. Je retourne à mes larmes doucement.
Les prisons maintenant sont vides Et tu n'est pas revenue, Ni morte, ni vivante. Tu a disparue
Détenu, torturé, Combien de temps ton calvaire a-t-il duré ? Et puis quel importance maintenant ? Puisque tout est fini ?
Comment oublier se mal qui me ronge ? Creuser ta tombe, quelque part Tout au fond de mon coeur, Et la couvrir de fleurs ?
Pour échapper a cet enfer Et quitter ce chemin Qui de cîme en abîme ne mène nulle part Qu'à la foli
Maintenant les tortionaire on peur de la torture. Le pays est en fête Mais moi je n'ai personne avec qui faire la fête.