Au doux son silencieux du roulis de la mer Qui venait doucement éroder les ossements Des ruines gisaient encore, sur cette Terre Où les tours montaient jusqu’au ciel, hors du Temps
Le sel marin embaumait l’autel dévasté Qui comme un crâne dément, regardait l’océan Toute cette eau corrodait ces pierres décharnées Qui attendent…Mais qu’attendent-elles en dormant ?
Là Cécilia, prie les vagues qui effleurent ses pieds De lui rendre son amant, de lui rendre son amant Et elle pleure…Elle pleure son marin emporté Dans les imprévisibles tourbillons des courants
Cécilia écoute le chant du lointain tonnerre Alors, la nuit rafraîchit son corps frémissant Elle se perd au milieu de ces ruines solitaires Elle se lève, s’avance vers la mer et rejoint son amant