Voyez-la promener sa fragile élégance, Ses lignes d’où jamais ne jaillit le venin ; L’avenir est son corps mais aucune arrogance Ne pourra révéler le secret féminin ;
Tout homme se trahit quand il voit son visage Sa bouche flamboyante et son regard sans loi ; Elle est là cette fleur et fait le paysage Emerveillant les yeux et sublimant l’émoi
Tu comprends ton désir qu’elle soit ta maîtresse Mais son cristal charmeur peut rester souterrain Si tu ne la vois pas ainsi que la prêtresse De l’amour désiré si tendre et souverain
Tu peux t’extasier sur tes seins et ses hanches Mais ne l’espère pas ainsi qu’un animal Car si tes mains ne sont ni loyales, ni franches La femme ne sera qu’une chair de métal
Souviens-toi que la femme est comme une lumière Permettant d’ignorer la débauche et l’ennui ; Aime-la, jamais plus un seul grain de poussière Ne viendra pour salir la beauté de ta nuit