Les feuilles mortes ne se relèveront pas, Les âmes des grands mots sont tombées avec elles; Ces temps qui me sont inconnus verront leurs voies Mourir avec les vies des quelques corps qui veillent.
Et je dois persister dans cette optique amère; Tout sera effacé (et moi, plus vite encore), Les cœurs ne sauront plus apprécier la manière Et les sons se perdront trop loin des sémaphores.
Il restera le bruit des vagues immuables Et les mots déformés des faux intéressés. Ce qui me comble ici sera pour mes semblables, Peut-être un souvenir d’une grandeur passée.