Les solitudes vierges me sont trop connues; Je me fous de les voir à l’envers, à l’endroit; Je veux pouvoir enfin filer entre leurs doigts Et m’adonner aux joies des plaisirs inconnus.
Le monde a trop tourné depuis mes illusions; Le temps court et m’oublie dans la course à la vie; Je ne fais que veiller mais je sais qu’aujourd’hui L’essence de mon être est en ébullition.
Je vais me réveiller du sommeil de mes larmes; Je vais sentir enfin ce que l’homme connaît; Les amours sans liaisons m’ont déjà trop usées Et je veux m’élever avec leurs propres armes.