Nos pas nous ont laissé continuer seuls et loin, Nos routes sont perdues à jamais dans les antres, Ton souvenir n’est plus qu’une douce tourmente, Et mes yeux s’assombrissent à la vue d’autres mains.
J’ai parcouru des lieux où nous ne vivrons pas, J’ai vécu des instants sans toi et sans envies, Je reste sur le bord du chemin de ma vie, Car j’aurais préféré l’emprunter avec toi.
Maintenant j’erre encore au milieu de mes songes. Je termine l’attente en vivant sans passion. Les fenêtres fermées me semblent des prisons. J’essaie de t’effacer mais c’est toi qui me ronges.