L’ACCEPTATION Elle n’est point désirable, point juteuse, point frivole Elle a le goût aigre des regrets et des peines C’est une férule de l’âme qui des fois rase le coeur C’est un adieu aux armes, c’est le-plus-que-haïr
Mais vivre c’est un peu accepter sa nature, vivre c’est se Soumettre aux quatre incertitudes1, c’est accepter du Destin l’insulte plurielle, c’est reconnaître les limites de L’homme, c’est porter en soi la sève même des Pommiers’
1 La première incertitude c’est l’amour (des siens et des au Deuxième c’est le soi (peut-être l'ultime quand on pense au (perçue comme l’épée de Damoclès : on ne sait pas quand elle
Vivre, c’est aussi vouloir, c’est croire, c’est Espérer, c’est rêver, c’est défier les impondérables et Quand vient le temps des amours tout devient possible ; Mais l’amour, l’amour… Ah, l’amour ! Qu’est-elle, d’où Vient-elle, que veut-elle, de quoi est-elle donc faite et Puis pourquoi existe-il ? Car il faut bien l’admettre ce Dieu hermaphrodite n’a cure des peines des hommes, A. Maxime Feyou de Happy, NY 2009