Ce soir je vois la petite fille du dimanche, Voguant dans les longs chemins boisés de la campagne, Et la terre des chemins souillant sa robe blanche Qui flotte au vent. Elle se sent le calme qui la gagne.
Les branches des platanes craquent au son de ses pas. Le vieux lac ondule au son de son cœur chantant. Elle s'y baigne, l'eau inonde son corps çà et là. Sortant, elle nourrit la terre de son corps mouillant.
La lumière du soleil filtre entre les branches, Se dépose sur la petite fille du dimanche, Et aux derniers rayons chauds ses cheveux noirs ondulent.
Elle s'en va sous le doux frou-frou de ses vêtements, Elle disparaît en laissant flotter son parfum lent. Sur le chemin se pose le dernier crépuscule.