Elle erre seule dans les rues de la ville Se posant parfois sur le banc d’un jardin Personne à qui parler, elle se sent inutile Alors dans l’alcool, elle oubli son chagrin
Sans répits, le poids lourd de ses malheurs Résonne dans sa tête pour ne pas oublier Et si chaque jour, elle regrette ses erreurs Elle cherche en vain un ami à qui se confier
Elle ne demande pourtant pas grand-chose Un mot, un geste pour un peu de réconfort Elle rêve d’une chambre aux senteurs de rose Mais c’est sur ce banc froid qu’elle s’endort
La lassitude a envahie son faible cœur Et a pris possession de tout son être L’éloignant chaque jour de ce bonheur Qu'elle désespère de voir apparaître
Fatiguée de chercher où dormir tous les soirs Elle se laisse emporter par le froid de la nuit Apaisée sur ce banc, témoin de son désespoir Elle a enfin trouvé la paix, sa maison pour la vie