Car par une nuit sans lune, sous la voute étoilée Je t'ai aimée ma brune, je ne peux t'oublier J'ai creusé tous les ciels, pour y revoir tes yeux De Cocagne en Éden, je n'ai pas trouvé mieux
Et dans ce train qui court, aux travers de mes nuits Je me perds et me trouble, de toi je me languis Si d'autres sont venues, si j'ai baisé leur corps Je les ai toutes laissées, au matin sans remords
Je te revois je crois, dans une nuit sans sommeil Rien qu'en fermant les yeux, en s'aveuglant du ciel Il faut pourtant s'y faire, loin de moi tu t'endors
T'oublier je ne peux, en moi tu vis toujours Mais ta porte ne s'ouvre, fermée à double tour La nuit était de miel, et ton silence est d'or